Jérome, Jean-Paul

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Jean-Paul Jérôme , un grand artiste peintre abstrait

Grand maître canadien, Jean-Paul Jérôme, ARC (Académie Royal des arts du Canada)artiste-peintre, dessinateur, sculpteur, plasticien, figure centrale de l’abstraction au Québec est né à Montréal, Québec le 19 février 1928 (décédé le 14 août 2004). Il fait ses études à l’École des beaux-arts de Montréal de 1945 à 1952. Jean-Paul Jérôme fut l’un des signataires du « Manifeste Plasticiens » (qui se dissocie des Automatistes) et cofondateur de ce mouvement en 1955 avec Jauran (Rodolphe de Repentigny), Louis Belzile et Fernand Toupin. Il fait un séjour à Paris de 1956 à 1958. En 1978, il devient membre de l’Académie Royale des arts du Canada.

Un peintre aux multiples talents

Jean-Paul Jérôme a exprimé son art à travers plusieurs mediums tels que : l’acrylique, le bois, la céramique, l’encre, l’huile, le laiton, le pastel, la tapisserie, le verre, etc. Dans le « Manifeste des Plasticiens » le groupe indique « les Plasticiens s’attachent avant tout, dans leur travail, aux faits plastiques : ton, texture, formes, lignes, unité finale qu’est le tableau, et les rapports entre ces éléments, éléments assumés comme fins. » « Toute ma vie, j’ai aimé la pureté de la forme, la résonance de la couleur. » Jean-Paul Jérôme

Les œuvres de Jean-Paul Jérôme se retrouvent dans plusieurs collections publiques ou privées au Canada (dont le Musée des Beaux-Arts de Montréal, le Musée des Beaux-Arts du Canada, le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée d’art de Joliette, le Musée des beaux-arts de Sherbrooke, le Musée régional de Rimouski, le Musée du Bas-Saint-Laurent, etc.) et en Europe.

ARTICLE(S) ADDITIONNEL(S):

Jean-Paul Jérôme (1928)

L’œuvre de Jean-Paul Jérôme traversera plusieurs phases au cours de sa longue carrière. Au milieu des années 1950, il conçoit des œuvres qui, bien que déjà non figuratives et à tendance géométrique, demeurent suggestives. Les tableaux de cette période gardent une parenté, lointaine mais non moins réelle, avec ceux d’inspiration cubiste, qu’il a réalisé au tout début des années 1950.

Sa préoccupation plastique, moduler la surface par un jeu de formes dynamiques, se traduit par une interaction de masses créée par une certaine fluidité formelle. Les œuvres de 1954-1955 sont, en ce sens, particulièrement inspirées. Très tôt cependant, il délaisse la rigueur géométrique des plasticiens. Après une période de recherche et de réflexion, il revient avec des paysages abstraits très suggestifs.
Jérôme a toujours montré un goût marqué pour le changement. Ainsi dans son travail, non seulement l’artiste emprunte de multiples voies, mais il s’appuie rarement longtemps sur les mêmes bases. Le rythme des diverses transformations est particulièrement rapide.

À son retour à Montréal, en 1958, après un séjour de trois ans à Paris, Jean-Paul Jérôme commence une carrière dans l’enseignement des arts plastiques, à laquelle il se vouera jusqu’en 1973. Par la suite, il se consacre presque exclusivement à son œuvre. Dans les années 1980, son espace pictural, essentiellement dynamisé par la ligne, devient très géométrisé. Sa palette se compose généralement de tons rabattus et de couleurs de terre. Contrairement aux plasticiens, il explore par le truchement de structures complexes, une surface où la profondeur de champ joue un rôle majeur. Au début des années 1990, c’est l’explosion. La couleur, vive, éclatante, déferle tant dans sa peinture que dans sa sculpture. Jérôme affiche un renouveau comme on voit rarement dans le milieu artistique. Ses formes épurées sont cernées par des masses ou des lignes noires qui animent et bouleverse la surface. Du grand Jérôme !

Source : Robert Bernier, La peinture au Québec depuis les années 1960, Les Éditions de l’Homme, 2002, Jérôme Jean-Paul Jérôme (1928), page 90-91.

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